Sentes & Jeûne voit donc le jour en 2017 en référence aux petits sentiers (les sentes) parcourus par les jeûneurs dans l’esprit des pionniers en la matière, le couple Bölling* qui a introduit ce concept en France dans les années 90. Celui-ci préconise un jeûne avec boissons, eau, tisanes, jus de fruit dilués dans l’eau, bouillons de légumes et du miel si nécessaire. De cette manière tout danger d’hypoglycémie ou d’hypovitaminose est écarté et les sels minéraux perdus par la transpiration sont remplacés. De fait, cet apport minéral permet une élimination maximale. Grâce à l’activité physique de la randonnée tout danger de fonte musculaire est évité. Pendant le jeûne, le corps humain utilise ses réserves stockées. Ces excédents servent alors de combustibles.On nomme ce processus l’auto-restauration.

Le jeûne est une pratique ancestrale et son processus métabolique est inscrit dans nos gênes. 

Durant le jeûne, l’organisme se nourrit de ses propres cellules, c’est ce qu’on appelle l’autolyse.

Pendant le jeûne on boira de l’eau à volonté, en se laissant guider par sa soif (en cas de forte intoxication, la ration d’eau devra être plus élevée). 

En général, la faim disparaît après un ou deux jours de jeûne. Si les paliers de réduction alimentaire ont été respectés et les quantités consommées de façon dégressive, le jeûne sera le plus souvent agréable, avec des symptômes d’élimination plus ou moins légers et momentanés traduisant le niveau d’intoxication de l’organisme et l’intensification des fonctions éliminatoires.